L’approche poursuivie dépend de la volonté des parties. Pour sa part, Jean A. Mirimanoff préfère, étant donné que le déroulement de la conciliation n’est pas autant structuré qu’en médiation, garder une certaine liberté. Pour pouvoir soit proposer aux parties une évaluation juridique (si le dossier le permet), c.à.d. se prononcer sur les mérites respectifs des thèses en présence, soit tenter de rechercher avec les parties une solution basée sur leurs intérêts, soit encore de faciliter la négociation entre elles par le rétablissement d’une communication respectueuse, soit enfin de combiner ces approches. Il peut tenter, si les parties le souhaitent, de leur proposer une solution.

Le déroulement de la conciliation est généralement plus court qu’en médiation et peut se tenir en une seule séance.

Les règles de déontologie sont essentiellement la confidentialité du processus et l’indépendance du conciliateur.

Les domaines d’intervention concernent les problèmes, difficultés, tensions ou conflits en matière civile et commerciale (droit des contrats), immobilière (promotions, baux commerciaux, portée de servitudes, copropriété, voisinage, etc.) et familiale (séparation, mesures protectrices de l’union conjugales, divorce, post divorce, successions en prévention et en résolution), et les conflits pénaux dans lesquels le caractère civil est prépondérant.

Le mode d’intervention est proche du modèle judiciaire : Jean A. Mirimanoff agit seul, avec la possibilité de recourir à une expertise si des questions techniques doivent être éclaircies.

Les Avocats sont les bienvenus dans le déroulement de la conciliation.

Les honoraires, leur montant (forfait ou tarif horaire) et leur répartition font l’objet d’un accord entre les parties, dans la phase préparatoire.